Le harcèlement est un fléau répandu depuis des décennies dans les cours d’école ou sur les lieux de travail. Il s’est plus largement répandu encore avec l’apparition d’Internet et est devenu plus difficile à déceler puisque la majorité des faits se passent derrière des écrans, donc de manière anonyme et plus discrète. Si le cyberharcèlement est un danger principalement pour les plus jeunes, notamment les adolescents qui sont encore très naïfs et utilisent la plupart du temps les outils numériques sans surveillance, il concerne aussi les plus âgés, les étudiants mais aussi les adultes.

Beaucoup de jeunes adultes sont victimes d’harcèlement

Insultes, moqueries, menaces, intimidations, divulgation de contenus personnels : en France, 60% des jeunes adultes (18-25 ans), soit plus d’une personne sur deux, ont déjà subi une violence en ligne, donc même plus que les adolescents scolarisés. Ce phénomène s’est encore accentué pendant le confinement lié à la pandémie de Covid et les réseaux sociaux, devenus un élément essentiel de communication au quotidien, y jouent une part non négligeable. En effet, la plupart des actes de cyberharcèlement ont lieu sur ces plateformes. Ce phénomène de communication générationnel rend la plupart des jeunes trop dépendants de cet outil de sociabilisation et donc d’autant plus vulnérables aux dangers rencontrés sur Internet. Les étudiants, dans leurs établissements ou sur leurs lieux de stage, mais aussi des adultes sur leurs lieux de travail, tous sont susceptibles d’être victimes de ce genre d’attaques en ligne, que ce soit par mail, sms ou même téléphone.

Des violences pouvant entraîner des répercussions graves

Ce genre de violences peut laisser des traces physiques et psychologiques sur les victimes, parfois sur de longues années. Certaines personnes souffrent ensuite d’insomnies, de troubles de l’appétit ou de dépression, voire de troubles addictifs comme la dépendance à l’alcool ou à la drogue. Parfois même, cela peut entraîner des répercussions encore plus graves. En effet, un jeune adulte sur deux a déjà pensé au suicide à la suite de traumatismes de ce type. C’est pourquoi ces actes sont officiellement condamnés par la Justice et soumis à des pénalités diverses selon la gravité des faits.

Face aux menaces, quels sont les recours ?

Le numéro d’urgence 3018 a été mis à disposition des jeunes jusqu’à l’âge de 21 ans afin d’accompagner les victimes de cyberharcèlement. Il recense chaque année environ 24 000 appels, dont plus de la moitié pour des cas de harcèlement en ligne, chiffre en nette progression. L’autre numéro de secours, le 3020, à destination des familles victimes d’une situation de harcèlement scolaire, a également connu une augmentation du nombre d’appels cette année. Les universités ou les entreprises peuvent participer à la prévention de ces malveillances en organisant des ateliers destinés à former les jeunes sur les dangers liés aux outils numériques, les bonnes attitudes à adopter pour se protéger et les réflexes à avoir pour les victimes (récupération de preuves, signalement de contenus ou propos abusifs etc.)

Il est primordial d’être prémunis contre ce fléau des temps modernes dont les différentes tactiques évoluent constamment. Allan Kinic, expert certifié en cybersécurité, a la possibilité d’animer des ateliers ou conférences sur le sujet afin de sensibiliser les différents types de publics potentiellement fragiles. Il anime régulièrement des ateliers dans les établissements scolaires et spécialisés ou auprès de particuliers et de professionnels afin de partager son savoir-faire et son expertise.

 

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