Les réseaux sociaux reposent sur le principe de l’autoreprésentation, ce qui implique que les utilisateurs eux-mêmes y indiquent des informations personnelles. Ils sont alors reprochés de présenter des risques pour la vie privée de leurs utilisateurs.

Le principal risque d’internet et des réseaux sociaux est l’usurpation d’identité. Effectivement, il est très facile d’usurper l’identité d’une personne sur les réseaux sociaux. Il faudrait juste télécharger les photos publiées par la victime, puis de créer un nouveau compte portant le même nom. En plus des photos, l’usurpateur peut ajouter sur son faux compte les informations concernant sa victime : date de naissance, profession, etc. Ensuite, il n’aura qu’à bloquer la victime pour qu’elle ne prenne pas connaissance de l’existence de ce faux compte. Enfin, il est libre d’envoyer des friend request aux contacts de la victime en prétendant qu’il s’agit d’un nouveau compte.

Sur les réseaux sociaux, les particuliers peuvent également tomber sur des publications choquantes. Cela peut être des images de violence, des propos racistes, de l’incitation à la haine, etc. Même si de tels contenus peuvent être signalés, ils peuvent être consultés et partagés durant la durée de la procédure.

Il ne faut pas non plus oublier les harcèlements et les insultes qui font de nombreuses victimes sur les réseaux sociaux. Ils se présentent sous différentes formes, comme les détournements de photos ou les commentaires déplacés dans les posts des victimes, etc. De tels actes peuvent paraître banals, surtout pour leurs auteurs, mais ils entraînent souvent de graves conséquences. En effet, les insultes et les harcèlements peuvent causer de la dépression, voire des risques de suicide chez les victimes. Cela impacte notamment les personnes les plus fragiles psychologiquement, surtout les adolescents.