Lorsque des faits comme les rumeurs, intimidations, insultes, vol de profils ou usage de photos ou de vidéos détournées, sont utilisés de façon répétitive par son auteur envers une tierce personne, ils constituent ce qu’on appelle « cyberharcèlement ». Leurs conséquences peuvent être destructives pour la victime. Face à ce phénomène, il est donc important de savoir comment réagir. Zoom sur le sujet.
Éviter de se taire et de s’isoler
Ne pas se taire ne veut pas dire répondre aux formes de harcèlement en ligne. Il est même important de ne surtout pas répondre aux attaques. Ne pas se taire et éviter de s’isoler signifie qu’il faut en parler autour de soi : à un cercle d’amis de confiance ou aux membres de la famille. Il est primordial de discuter de la situation avec ses proches et de l’impact que cela a sur soi. Il est également recommandé de contacter les plateformes dirigées par des professionnels ou des associations à l’écoute des victimes et qui peuvent leur donner des conseils avisés.
Ne pas répondre aux attaques
Certaines victimes sont tentées de répondre aux menaces ou insultes proférées par les harceleurs en ligne. Pourtant, c’est la première chose à ne surtout pas faire. Ce qu’il faut savoir c’est que l’objectif de ces personnes mal intentionnées est de provoquer leurs victimes jusqu’à ce que ces dernières craquent. Ils vont alors se servir de leurs faiblesses pour obtenir ce qu’ils veulent vraiment. Si l’identité du harceleur est connue, le mieux est de bloquer son accès aux publications, d’alerter le réseau social pour un comportement à l’encontre de la charte d’utilisation ou encore le signaler après de la communauté.
Limiter l’audience sur les réseaux sociaux
Dans le cas d’un harcèlement grave, il est conseillé de restreindre l’audience des comptes sociaux, voire de désactiver ces derniers. Chaque plateforme possède leurs propres paramètres de confidentialité permettant à un utilisateur d’être introuvable, de ne pas partager sa liste d’amis, d’accepter les demandes d’abonnés, de désactiver le statut en ligne ou le partage de stories.
Procéder aux captures d’écran
En cas de harcèlement, les captures d’écran des messages/commentaires injurieux ou intimidant, les mails, les SMS, les photos constituent des preuves pour pouvoir poursuivre l’harceleur en justice. Il est possible de faire appel à un huissier de justice pour faire les captures. Il est également possible d’effectuer une capture d’écran horodatée. Pour ce faire, il suffit d’utiliser des extensions comme PageSaver ou Screegrab qui, une fois bien paramétrées, datent automatiquement les Screenshot.
Utiliser une application contre le cyberharcèlement
De nombreux influenceurs utilisent l’intelligence artificielle pour lutter contre les « haters » qui vont loin dans leurs commentaires haineux. De plus, il est très difficile de contourner ces logiciels dédiés. L’application Bodyguard fait partie des plus utilisées. Elle analyse les mots-clés, les caractères à connotation de violence et les insultes. Ensuite, repère également les commentaires pleins de fautes puis les supprime. À noter qu’il est également possible de signaler les contenus malveillants à la plateforme de la police. L’alerte peut se réaliser de façon anonyme et l’affaire sera traitée par les forces de l’ordre spécialisées.
Demandez notre guide consacré au cyberharcèlement, gratuitement